Pour exorciser l’horreur qui a un nom et un visage, il faut lui donner un autre nom et un autre visage. Les films d’épouvante japonais ont la beauté sournoise de certains cadavres. On reste quelquefois sonné par tant de cruauté, on en cherche la source dans une longue intimité des peuples d’Asie avec la souffrance, qui exige que même la douleur soit ornée. Et puis vient la récompense : sur la déconfiture des monstres, l’assomption de Natsume Masako. La beauté absolue a aussi un nom, et un visage.
(Chris Marker - Sans soleil - 1982)








(Chris Marker - Sans soleil - 1982)








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