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samedi 31 mars 2012
Fury 2
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samedi 3 septembre 2011
Orgasm Racer
Redline de Koike Takeshi
Dans un lointain futur, des courses automobiles où s’affrontent des mutants, des robots-guerriers, et des extra-terrestres plus ou moins humanoïdes. La ligne rouge est le nom de la dernière compétition, sur une planète nommée Roboworld et plus ou moins fascistoîde, tendance Rêve de fer. Les courses sont surtout une façon pour Koike Takeshi (avec au scénario et au concept Katsuhito Ishii, le réalisateur fou et libre de The taste of Tea) d’exploser ses images en un kaléidoscope hallucinogène de couleurs. D’ailleurs, lorsque les bolides sont arrivées aux bout de leurs possibilités, on envoie des pastilles dans leurs réservoirs pour leur faire accomplir des performances surhumaines - claire métaphore d’une Extasy de l’action pour un film conçu comme un délire techno, une rave animée.
Franchir la Redline, la dernière étape, on s’en aperçoit bien vite, c’est atteindre l’orgasme. le pilote JP et son adversaire, la belle Sonoshee, finissent par s’unir, pilotant la dernière voiture en un magnifique duo d’amour-action. Alors que les super-otakus ne peuvent s’hybrider qu’avec leurs machines, eux, dont les carcasses d’acier se sont désintégrées, ne sont plus que deux corps propulsés dans l’espace, qui franchissent la dernière ligne, la ligne rouge. Dans l’extase.
Le 19 octobre 2011 Kazé éditera REDLINE en DVD et BLU RAY
http://www.kaze.fr/index.php
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jeudi 17 février 2011
Ohayō de Satoshi Kon
« On n’est plus personne. Comment, alors, cherchant sa pensée, sa personnalité comme on cherche un objet perdu, finit-on par retrouver son propre «moi» plutôt que tout autre ? Pourquoi, quand on se remet à penser, n’est ce pas alors une autre personnalité que l’antérieure qui s’incarne en nous ? On ne voit pas ce qui dicte le choix et pourquoi, entre les millions d’êtres humains qu’on pourrait-être, c’est sur celui qu’on était la veille qu’on met juste la main. »
Marcel Proust, «Le Côté de Guermantes».
Ohayō (Satoshi Kon, 2007) segment du film collectif Ani-Kuri 15.
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lundi 12 avril 2010
Sans soleil 1 : la guerre ressemble aux lettres qu’on brûle.
Sur la machine d’Hayao, la guerre ressemble aux lettres qu’on brûle, et qui se déchirent elles-mêmes dans un liseré de feu. Le nom de code de Pearl Harbour était Tora, tora, tora : le nom de la chatte pour laquelle priait le couple de Go To Ku Ji. Ainsi, tout cela aura commencé par un nom de chatte prononcé trois fois.
Au large d’Okinawa, les kamikaze s’abattaient sur la flotte américaine. Ils deviendraient une légende. Ils s’y prêtaient mieux, évidemment, que les sections spéciales qui exposaient leurs prisonniers au gel de Mandchourie et ensuite à l’eau chaude, pour mesurer à quelle vitesse la chair se détache des os. Il faudrait lire leurs dernières lettres pour savoir que les kamikaze n’étaient pas tous volontaires, et que tous n’étaient pas des samouraïs fanatisés. Avant de boire sa dernière coupe de saké, Ryoji Uebara avait écrit :
" J’ai toujours pensé que le Japon devait vivre librement pour vivre éternellement.
Ça peut paraître idiot à dire aujourd’hui, sous un régime totalitaire... Nous autres, pilotes-kamikaze, nous sommes des machines, nous n’avons rien à dire, sinon supplier nos compatriotes de faire du Japon le grand pays de nos rêves. Dans l’avion je suis une machine, un bout de fer aimanté qui ira se fixer sur le porte-avions, mais une fois sur terre je suis un être humain, avec des sentiments et des passions... Pardonnez-moi ces pensées désordonnées. Je vous laisse une image mélancolique, mais au fond de moi je suis heureux. J’ai parlé franchement. Excusez-moi."
Au large d’Okinawa, les kamikaze s’abattaient sur la flotte américaine. Ils deviendraient une légende. Ils s’y prêtaient mieux, évidemment, que les sections spéciales qui exposaient leurs prisonniers au gel de Mandchourie et ensuite à l’eau chaude, pour mesurer à quelle vitesse la chair se détache des os. Il faudrait lire leurs dernières lettres pour savoir que les kamikaze n’étaient pas tous volontaires, et que tous n’étaient pas des samouraïs fanatisés. Avant de boire sa dernière coupe de saké, Ryoji Uebara avait écrit :
" J’ai toujours pensé que le Japon devait vivre librement pour vivre éternellement.
Ça peut paraître idiot à dire aujourd’hui, sous un régime totalitaire... Nous autres, pilotes-kamikaze, nous sommes des machines, nous n’avons rien à dire, sinon supplier nos compatriotes de faire du Japon le grand pays de nos rêves. Dans l’avion je suis une machine, un bout de fer aimanté qui ira se fixer sur le porte-avions, mais une fois sur terre je suis un être humain, avec des sentiments et des passions... Pardonnez-moi ces pensées désordonnées. Je vous laisse une image mélancolique, mais au fond de moi je suis heureux. J’ai parlé franchement. Excusez-moi."
Chris Marker - Sans soleil (1982)
Mamoru Oshii -Sky Crawlers (2008)
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