Katsuya Tomita est le réalisateur de Saudade, qui sortira en France le 17 octobre. Un film qui nous parle du prolétariat et de l'immigration au Japon, du hip-hop japonais et du hip-hop brésilien ; un film qui nous montre des corps, masculins, féminins, ouvriers, prostituées, cherchant leur place sur la terre.
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mardi 10 juillet 2012
Katsuya Tomita à Paris
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Cinéma japonais
mercredi 25 avril 2012
Les objets, les masques, les accessoires
" Des mannequins, des masques énormes, des objets aux proportions
singulières, apparaîtront au même titre que des images verbales, insisteront
sur le côté concret de toute image et de
toute expression – avec pour contrepartie que des choses qui exigent d’habitude
leur figuration objective seront escamotées ou dissimulées. "
"Tout spectacle contiendra un élément physique et
objectif, sensible à tous. Cris, plaintes, apparitions, surprises, coups de
théâtre de toutes sortes, beauté magique des costumes, resplendissement de la
lumière, beauté incantatoire des voix, charme de l'harmonie, notes rares de la
musique, couleur des objets, rythme physique des mouvements, apparitions
concrètes d'objets neufs et surprenants, masques, mannequins de plusieurs
mètres, changements brusques de la lumière, action physique de la lumière qui
éveille le chaud et le froid, etc. "
Textes : Antonin Artaud, Le Théâtre de la cruauté
Images : Shuji Terayama, Cache-Cache pastoral (1974)
ps : Dans les années 90, Suehiro Maruo pris la suite de Hanawa comme affichiste du Tenjo Sajiki. Son chef-d'oeuvre, le manga Midori - La jeune fille aux camélias (1984), est inspiré de l'univers des attractions foraines (ou Misemono Goya) chères à Shuji Terayama. J. A. Seazer, compositeur attitré de Terayama composa l'a musique de l'adaptation animé de Hiroshi Harada (1992).
ps : Dans les années 90, Suehiro Maruo pris la suite de Hanawa comme affichiste du Tenjo Sajiki. Son chef-d'oeuvre, le manga Midori - La jeune fille aux camélias (1984), est inspiré de l'univers des attractions foraines (ou Misemono Goya) chères à Shuji Terayama. J. A. Seazer, compositeur attitré de Terayama composa l'a musique de l'adaptation animé de Hiroshi Harada (1992).
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lundi 2 avril 2012
Sadako revient au pays
En 1997, Sadako était à la lisière de deux mondes : celui de l’analogique (la VHS) et du numérique (l’Internet, les téléphones portables, le DVD). Comme une vieille cinéphile, elle restait attachée à ses anciens artefacts, préférant se propager grâce à une cassette vidéo alors même que le DVD commençait son inexorable conquête. Même les remakes américains conservèrent cette technologie obsolète et lorsqu’en 2005 Hideo Nakata tourna The Ring 2, la VHS était encore le fétiche de Sadako alors que le film était majoritairement diffusé en DVD. Le paradoxe était d’autant plus fragrant que dès 2000 Kiyoshi Kurosawa intégrait l’internet à la J-Horror avec Kairo et Takashi Miike en 2004 faisait se propager la malédiction de One Missed Call à travers les kentai. Autant dire qu’avec l’érosion de la diffusion en VHS et la disparition des magnétoscopes, la malédiction de Sadako n’allait plus toucher grand monde.
A la vue de la bande-annonce de Ringu 3 : Sadako 3D, c’est justement à travers la multiplication des technologies numériques que Sadako lance désormais ses sorts. L’autre technologie qui permet le retour de Miss Yamamura est bien entendu le relief, ce qui est évidemment logique pour un spectre surgissant d’une image télévisuelle.
Mais la bonne nouvelle n’est pas seulement l’upgrade très excitant d’une Sadako 2.0, mais tout simplement la résurrection du plus célèbre spectre de la J-Horror avec Koji Suzuki, son premier «père», au scénario et Tsutomu Hanabusa réalisateur aussi inconnu que l’était alors Hideo Nakata. Du succès du film dépend peut-être une nouvelle ère de la J-Horror. Comment Takashi Shimizu, amoureux des attractions foraines, pourrait-il résister à tourner une version 3D de Ju-on ?
Sadako 3D de Tsutomu Hanabusa (sorti au Japon le 12 mai 2012)
A la vue de la bande-annonce de Ringu 3 : Sadako 3D, c’est justement à travers la multiplication des technologies numériques que Sadako lance désormais ses sorts. L’autre technologie qui permet le retour de Miss Yamamura est bien entendu le relief, ce qui est évidemment logique pour un spectre surgissant d’une image télévisuelle.
Mais la bonne nouvelle n’est pas seulement l’upgrade très excitant d’une Sadako 2.0, mais tout simplement la résurrection du plus célèbre spectre de la J-Horror avec Koji Suzuki, son premier «père», au scénario et Tsutomu Hanabusa réalisateur aussi inconnu que l’était alors Hideo Nakata. Du succès du film dépend peut-être une nouvelle ère de la J-Horror. Comment Takashi Shimizu, amoureux des attractions foraines, pourrait-il résister à tourner une version 3D de Ju-on ?
Sadako 3D de Tsutomu Hanabusa (sorti au Japon le 12 mai 2012)
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samedi 31 mars 2012
Fury 2
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Fury
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jeudi 8 mars 2012
Did you watch Dead and Buried ?
Lorsque Shinji Aoyama me prend par les sentiments (Tokyo Koen, 2011)
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jeudi 19 janvier 2012
The Art of Film Poster in Japan
Expo au National Film Center de Tokyo
du 7 janvier 2012 au 31 mars 2012
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Tadanori Yokoo Shin Abashiri Bangaichi : Saihate no nagaremono [Abashiri Prison : The Vagrant Comes to a Port Town] Kioshi Saeki, Toei, 1969) |
" Les affiches de films étaient accrochées dans les cinémas et dans la rues comme des éléments publicitaires, et dans la plupart des cas au Japon, crées anonymement sous le control des compagnies de distribution et de production. Pourtant, au-delà d’un mode de fabrication, vous vous apercevrez que les affiches de cinéma possèdent une réelle valeur graphique si vous en reconstituez l’histoire.
De nombreux talents ont croisés le monde du cinéma dans son âge d’or, comme le célèbre graphiste Takashi Kono qui était très actif à la Shochiku dans les années 30, Hisamitsu Noguchi qui créa à son époque de très romantiques affiches pour les films européens, et après la guerre, l’illustrateur Sentaro Iwata qui exposa la beauté féminine japonaise. En 1960, l’Art Theatre Guild (ATG) apparu et avec elle de jeunes illustrateurs qui épousaient exactement les révolutions artistiques de leur époque. Dans le dialogue intime entre le film, l’art, la littérature et le théâtre, des artistes de la nouvelle génération comme Kiyoshi Awazu, Tadanori Yokoo et Makato Wada, ont transfiguré le style conventionnel de l’affiche de cinéma. "
De nombreux talents ont croisés le monde du cinéma dans son âge d’or, comme le célèbre graphiste Takashi Kono qui était très actif à la Shochiku dans les années 30, Hisamitsu Noguchi qui créa à son époque de très romantiques affiches pour les films européens, et après la guerre, l’illustrateur Sentaro Iwata qui exposa la beauté féminine japonaise. En 1960, l’Art Theatre Guild (ATG) apparu et avec elle de jeunes illustrateurs qui épousaient exactement les révolutions artistiques de leur époque. Dans le dialogue intime entre le film, l’art, la littérature et le théâtre, des artistes de la nouvelle génération comme Kiyoshi Awazu, Tadanori Yokoo et Makato Wada, ont transfiguré le style conventionnel de l’affiche de cinéma. "
Texte d'introduction du catalogue.
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Takashi Kono Ojosan [Jeune demoiselle] (Yasujiro Ozu, Shochiku, 1930 - film perdu ) |
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Takashi Kono
Ten-ichibo to Iganosuke [Ten-ichibo and Iganosuke] (Teinosuke Kinugisa, Shochiku, 1933) |
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Noboru Ochiai Tsuzurikata Kyoshitu (Kajiro Yamamoto, Toho, 1938 - avec Hideko Takamine) |
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Shigemi Hijikata Enoken no hokaibo (Torajiro saito, Toho, 1938) |
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Sentaro Iwata Ugetsu monogatori (Les Contes de la lune vague après la pluie) (Kenji Mizoguchi, Daei, 1953) |
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Tatsumi Shimura Hibotan bakuto : Oryu sanjo [Red Peony Gambler : Oryu's return] (Tai Kato, Toei, 1970) |
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Kazuo Kamimura Les Parapluies de Cherbourg (Jacques Demy) Affiche de 1973 |
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Kiyoshi Awazu (Week End, Jean-Luc Godard) Affiche de 1969 |
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Kiyoshi Awazu (La chinoise, Jean-Luc Godard) Affiche de 1969 |
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Kiyoshi Awazu Tanin no kao (Le Visage d'un autre) Hiroshi Teshigahara Affiche de 1979 |
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Kazuichi Hanawa Den-en ni shisu (Cache-cache pastoral, Shuji Terayama, 1974) |
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samedi 14 janvier 2012
L'enfer des jeunes fille par Konuma
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