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jeudi 19 mai 2011

J-horror 6 : Mujina




Le fantôme de Beautés ensorcelées de Norio Tsuruta, écho de Mujina, le fantôme sans visage du conte de Lafcadio Hearn.

samedi 7 mai 2011

J-horror 1 : Beautés ensor­ce­lées (Norio Tsuruta, 1996)


Premier jour de la rétro J-horror à la Maison de la culture du Japon, avec Beautés ensorcelés, un incunable de Norio Tsuruita écrit par Chiaki J. Konaka. Quatre  starlettes, attendant dans leurs loges le moment d’entrer en scène pendant une émission de télévision, se racontent leurs expériences surnaturelles. Leur particularité étant que toutes les quatre ont exercées des professions dans le monde des médias. Une maquilleuse de modèles pour photos érotiques est appelée pour farder une morte. Une présentatrice d’émission sur des phénomènes inexpliqués est agressée par le réalisateur transformé en vampire ; une assistante dans un studio d’enregistrement est propulsée dans un au-delà électronique ; une monteuse voit apparaître sur les images d’un drama anodin une femme vêtue de rouge.
Si l’on passe outre le mauvais goût ahurissant de la mode féminine au Japon dans les années 90, ces quatre sketchs sont des variations très amusantes sur les canons de la J-horror. Qui plus est par les deux auteurs à les avoir inventés. L’histoire de la monteuse est à cet égard des plus étranges puisque la femme en rouge (la star secrète de la première vague de J-horror, encore honorée par Kiyoshi Kurosawa) qui apparaît sur le moniteur ne cesse de se rapprocher de l’écran... avant d’apparaître dans le studio. Il suffira juste d’un léger raccourci pour imaginer un fantôme se rapprochant de l’écran d’une télévision et en sortant directement.

Beautés ensor­ce­lées 悪霊怪談 呪われた美女たち (aku­ryô kai­dan noro­wa­reta bijo tachi)
de Norio Tsuruta / 100’ / VOSTF / Avec Mika Yoshino, Rumi Mochizuki, Mari Tsutsumi, Misuzu Natsukawa, Ryûshi Mizukami, Naoya Ban

Le site de la rétrospective J-horror :