Ray
Bradbury (22 août 1920 - 5 juin 2012)
Les
premiers colons sur Mars. Le fils demande à son père de lui montrer des Martiens,
celui-ci désigne alors leur reflet dans un lac : «les Martiens, ce sont nous
désormais.»
Alors
que ses propriétaires sont morts dans une explosion nucléaire, une maison
robotisée continue de rythmer une vie quotidienne désormais vide de sens.
Le
dernier homme et la dernière femme sur la terre engagent une correspondance
amoureuse. Lorsqu’ils se rencontrent, ces Adam et Eve de la fin du monde ne
peuvent pas se supporter. C’est bien la fin de l’humanité.
Un
Martien prend l’apparence des membres aimés et disparus des familles humaines.
Homme, femme, enfant ou adulte, il n’a d’autre identité que réparer la
déchirure du deuil et de la séparation. Mais l’amour que les hommes portent à
la créature se change en haine lorsque vient le moment de les quitter; il fuira
sur la colline, poursuivie par la foule des hommes, faisant miroiter toutes ses
identités factices.
Les
Chroniques martiennes fut le livre qui marqua mes 10 ans, dans la belle
collection 1000 soleil, illustré par Bilal. Il n’y avait pas de combat spatial,
ni de monstres, mais seulement des êtres humains, ces adultes qui m’entouraient, ces étranges et inquiétants Martiens.
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