samedi 24 décembre 2011

遠方の彼方から. La shibuyette


Le 109 est son paradis et les collines de Maruyama parfois son enfer. 
Elle a compris que s'habiller c'était d'abord se déguiser. 
On peut bien sûr la trouver ridicule avec ses manteaux de fourure synthétique blanche, ses perruques et ses teintures blondes, ses fonds de teints orange, ses faux cils démesurés, ses ongles sculptés et pailletés, et son téléphone devenu un extension organique de sa main. 
 Mais moi je la préfère, avec ses excès et sa candeur, à la Parisienne et sa fausse élégance, qui dès les premiers jours d'octobre s'habille de noir.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.