Hakone, à 90 minutes en train de Tokyo, où l'on peut échapper à la chaleur terrassante de l'été japonais. Dans les montagnes, des arbres-dieux et des temples rouges. On aurait tort de n'y voir que des objets touristiques. On pense plutôt au travail patient et amoureux d'un Shigeru Mizuki, dessinant sans fin ses yokaïs pour ne jamais briser le lien avec les esprits et les divinités du passé.
Et lorsque les brumes tombent du mont Fuji, on se dit qu'ici les dieux sont d'abord des artistes.
J'aime beaucoup ces deux plans, leur fixité…
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