jeudi 22 juillet 2010

遠方の彼方から. Chats et lolitas à Akihabara


L'écolière japonaise à l'ère de sa reproduction cybernétique
On peut tout louer à Tokyo, que ce soit une lolita ou un chat pour le temps d'un café. Sur le modèle des bar à hotesses, on choisit son chat et on peut le caresser et jouer avec lui pendant une heure. On peut se demander s'il y a une si grande différence entre les "pets" loués et les jeunes filles costumés qui travaillent dans les bars et qui offrent l'imitation de la soumission à des otakus qui osent à peine les regarder. 
Akihabara ou "electric town" est le grand marché de l'électronique à Tokyo. Mais comme si il fallait satisfaire tous les besoins des fanatiques des ordinateurs, c'est aussi le territoire des Maids café, ces endroits où l'on est servi par des soubrettes aux voix aigrelettes, et du lolicon, le fétichisme des écolières. On traverse d'immenses boutiques roses où sur chaques couvertures, des écolières mangas hurlent de plaisir et de douleur, couvertes de sperme, les vêtements retroussée ou déchirés. Comme toute structure fétichiste la partie vaut pour le tout et l'écolière est impitoyablement anatomisée en uniformes, sous-vêtements, fragments de corps reproduits en instruments masturbatoires. 
Si à Harajuku et Takeshita Street la lolita japonaise est assemblée, c'est à Akihabara qu'elle est désarticulée. Si les otakus sont experts pour démonter et assembler des ordinateurs, en revanche, le mystère des filles leur échappe.










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