lundi 13 février 2012

AKB48. Expérience de saturation.



On me demande souvent pourquoi j’aime les AKB48, les petites reines d’Akihabara, suspectant une trouble attirance pour les nymphettes japonaises. Ce soupçon est évidemment totalement infondé. Si les AKB48 m’intéressent c’est d’abord par leur dynamique frénétique de saturation à la fois des médias et des espaces publiques japonais. Surtout en été lorsqu’elles sortent leur tube rituel, impossible d’échapper aux 48 jeunes danseuses : dans les grandes enseignes de vente de disque bien sûr, mais aussi dans les conbini où elles font la promotion de différentes produits, dans les librairies où un rayon entier d’albums de photo leur est consacré, et dans la rue bien sûr où leurs clips passent sans interruption sur le grand écran de Studio Alta en face de la sortie Est de la gare de Shinjuku.
Les AKB 48 sont un corps gigantesque qui aurait le pouvoir de se scinder. D’abord en deux entités : le Red Team (plus coquin) et le Blue Team (plus sentimental). Et même en 3 groupes sœurs SKE48 (pour Sunshine Sakae à Nagoya), SDN48 (pour SaturDay Night), et NMB48 (pour le quartier de Namba).
A l’intérieur des AKB48, on distingue aussi des stars comme Atsuko Maeda, Yūko Ōshima ou Minami Takahashi. Mais de fait, la plupart des AKB48 sont des idoles et se multiplient dans les groupes parallèles, les dramas ou les films.
La saturation va donc du plus grand, dans les écrans géants, au plus petits, comme ce carnet où les chanteuses sont transformées en poupées de papier à habiller.
Les AKB48 sont-elles d'ailleurs un véritable groupe musical ? Ne sont-elle pas plutôt un programme destiné à circuler dans toutes les strates de la société japonaise ?


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