" Ces poupées, déclara-t-il, ont de plus l’avantage d’échapper à la pesanteur. Elles ne savent
rien de l’inertie de la matière, propriété des plus contraires à la danse :
car la force qui les soulève est plus grande que celle qui les retient à la
terre. (...) Les poupées n’ont, comme les Elfes, besoin du
sol que pour l’effleurer et ranimer l’élan
de leurs membres par cet appui momentané ; nous-mêmes en avons besoin pour
y reposer et nous remettre des
efforts de la danse : moment qui, manifestement, n’est pas lui-même la
danse et dont il n’y a rien d’autre à
faire que de l’éliminer autant qu’on peut."
Heinrich von Kleist, Essai sur le théâtre des marionnettes (Uber das Marionettentheater), 1810
Tsui Hark, Il était une fois en Chine (1993)
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